Entretien avec Sabrina AGRESTI ROUBACHE

Les quartiers prioritaires, une réussite positive

1 / Un Contrat de Ville « territorial »

Retour du « Contrat de Ville » sous la gouvernance des municipalités dans le cas d’une EPCI avec une seule ville présentant des QPV en son sein. Dans cette perspective, nous pourrions prévoir le doublement de dotation initiale de l’agglomération afin d’obtenir un schéma de développement cohérent en terme de solidarité : 1€/Ville Centre = 1€/Communes extérieures

 

2 / Mise en place d’une Dotation de Solidarité Urbaine Communautaire 

Mise en place d’une DSU dans les EPCI ne présentant qu’une seule commune avec des QPV. L’équité territoriale doit se faire au sein d’un territoire avec la prise en compte des populations fragiles. Aujourd’hui, seule la DSC est obligatoire dans les EPCI sans prise en compte règlementaire des communes accueillant les populations fragiles (à travers la loi SRU et la construction de logements sociaux). Pour ces villes-là, cela implique plus de moyens de la part des municipalités : mise en place d’outils de prévention (médiateurs), mise en place d’une scolarité adaptée (écoles REP), mise en place d’outils de répression (Police), mise en place d’outils et de soutien) l’accompagnement (CCAS). Cette liste non exhaustive n’est qu’un exemple des charges liées à l’existence de QPV que seule la « ville-centre » supporte actuellement.

3 / Un « Contrat de Ville » économique

L’obligation d’avoir dans les Contrat de Ville un équilibre entre 3 volets indissociables : Economie, Cohésion Sociale, Cadre de Vie. Trop souvent, le volet « Economie-emploi » est délaissé, au profit des deux autres et est incontestablement sous-représenté dans les Contrats de Ville. Or, c’est bien la somme de ces trois piliers fondamentaux qui peut générer des résultats. A défaut, les Maires se cantonnent à faire de l’animation et à tenter d’embellir les quartiers sans régler les problématiques (souvent économiques) de fond.

 

4 / Des Zones-Franches Urbaines dans les villes moyennes

Les pertes de recettes pouvant être partagées entre l’Etat et la Ville demandeuse : ce système permettrait à la fois de répondre à des enjeux sociaux dans des QPV, favoriser l’emploi des jeunes mais également le développement d’activités, la loi ZAN contraignant nécessairement les grandes métropoles, il va falloir que nous réussissions collectivement à répondre aux défis de la transition écologique tout en continuant à dynamiser nos territoires. Cette politique permettrait aussi d’intégrer pleinement les QPV dans le modèle économique que l’on souhaite développer pour nos villes.

 

5 / Un renouvellement urbain en « quatre-quarts »

Dans les futurs NPNRU : Favoriser le Quatre-Quarts : 1/4 de logements rénovés ; 1/4 de services publics ; 1/4 d’espace public végétalisé ; 1/4 d’économie et de commerces. Un équilibre essentiel pour refaire la ville et faire en sorte que les habitants des QPV ne se sentent pas mis de côté dans le fonctionnement et les usages de la ville.

 

6 / Des entreprises qui s’engagent

L’engagement des entreprises dans les QPV doit être vertueux. Dès lors, il nous faut imaginer des solutions fiscales pour les inciter à s’installer de façon durable. Le développement économique de ces quartiers participe aussi au changement d’image que l’on veut donner aux QPV.

 

7 / Une contractualisation sur 3 ans pour le « Contrat de Ville »

La mise en place dans les QPV d’une contractualisation sur 3 ans permettrait d’offrir de la visibilité à celles et ceux qui s’engagent dans nos quartiers. C’est un gage de qualité des projets et de l’accompagnement proposé aux habitants des QPV.

 

8 / Un fond d’équilibre pour le logement social

Développer du logement social avec la mise en place d’une taxation spécifique sur la vente des terrains privés pour abonder un « fond d’équilibre ». Ce fond permettrait aux bailleurs sociaux d’acquérir le foncier nécessaire à la construction de nouveaux logements sociaux. Aujourd’hui le côut du foncier est rédhibitoire pour bon nombre de bailleurs

sociaux.


9 / Une convention à l’échelle régionale

La création d’une convention régionale permettrait aux élus locaux en charge de la Politique de la Ville
d’échanger sur les politiques mises en place et d’évoquer les réussites et difficultés rencontrées notamment
sur le volet Economie. Trop souvent, les élus locaux font face à de multiples problèmes qui les dépassent et
qui peuvent les décourager.

Des recrutements et des investissements pour l’hopital

Des annonces pour l’Hôpital Louis Raffalli de Manosque !

En présence de mon élue déléguée à la santé, Brigitte Dempton, et du Directeur Franck Pouilly, nous avons présenté les bonnes nouvelles qui arrivent pour la santé des habitants du territoire :
– La livraison de la nouvelle table de radiologie
– Le début prochain des travaux pour le 2ème IRM
– La future extension de l’Hôpital en 2025
– Le fonctionnement réussi de la MMG
– Le recrutement d’une dizaine de médecins spécialistes dont : infectiologue, gériatre, gynécologue, cancérologue, anesthésiste, neurologue et d’ici quelques semaines un diabétologue.
 
Nous continuons à nous battre chaque jour pour l’arrivée de nouveaux urgentistes afin d’améliorer toujours l’offre de santé au sein de notre territoire.
Nous avons terminé par la remise des bons d’achats « Osco Héros » de 15€ par agents hospitaliers à consommer dans les commerces de la Ville de Manosque afin de les remercier pour leur dévouement quotidien.

15 décembre 2022

Cap sur l’Avenir avec « Nos territoires d’abord »

Il y a tout juste un mois, Renaud Muselier réunissait plus de 700 personnes à Marseille pour le lancement d’un parti 100% Régional : Cap sur l’Avenir – Nos territoires d’abord. 

Quel plaisir de se retrouver, de faire de la politique ensemble, loin des polémiques nationales, pour nous qui avons le privilège de vivre dans cette belle région Sud ! 

Depuis un mois, le parti se structure, avance sur son organisation et lance les premiers travaux. 

Nos jeunes d’abord ont déjà commencé à se réunir partout dans les départements de notre région, notre chambre des territoires s’organise, l’Assemblée de la vraie vie s’organise secteur par secteur, et les Amoureux du Sud commencent à se structurer à Paris, à Bruxelles comme ailleurs dans le monde.

Pour ma part, c’est avec grand plaisir que j’ai accepté de coordonner avec Chantal Eymeoud et Gérard Daudet, « La Chambre des Territoires » de ce mouvement qui rassemblera les nombreux maires et élus locaux de la Région Sud.

Rassembler au-delà de nos différences, c’est ce que nous faisons chaque jour sur la Ville de Manosque avec Manosque Terre d’Avenir.

01 décembre 2022

La culture comme outil de dépassement

La culture comme outil de dépassement

Les Correspondances et cette édition « Port du Livre Obligatoire » auront été une formidable mise en lumière sur le retour de la culture dans un monde marqué par la crise sanitaire du COVID19. 

Oui la Culture nous transporte, la culture nous emmène quand la littérature nous permet le dépassement par l’esprit, le dépassement par le rêve.

Notre objectif en tant que représentant public est de remettre la lecture au goût du jour et que « Tout le monde lit à Manosque » ne reste pas qu’un slogan. 

Après un an de mandature, je souhaite que les actions mises en place pour une culture accessible aillent encore plus loin. Je veux que l’ensemble des enfants manosquins puissent dans leur premier cycle avoir lu un livre de Giono contant l’histoire de Manosque mais également effectuer la visite du Musée des civilisations de l’Europe et de la méditerranée à Marseille.

La culture doit transmettre: transmettre une histoire et une vision de la société comme socle commun des habitants d’une nation. 

Faire de Manosque, une vitrine culturelle et littéraire est un enjeu majeur de développement pour notre ville. C’est au quotidien que nous y travaillons, avec notamment l’installation d’une troisième librairie en coeur de ville. 

C’est dans cet état d’esprit que je soutiens forcément la volonté de Sandra Faure, Vice-Présidente aux affaires culturelles de l’agglomération, de faire rentrer la Ville de Manosque dans le Réseau des villes créatives de l’UNESCO, tel un marqueur indomptable pour Manosque et ses habitants. 

Manosque ville du livre, Manosque cité de Giono doit affirmer son identité culturelle et patrimoniale. 

Manosque, doit être pendant des années encore, le centre du monde de la littérature !