Rénovation, sécurité, avenir : Camille GALTIER fait le point sur BFM DICI

Camille Galtier sur BFM DICI

 

Rénovation, sécurité, avenir : Camille GALTIER fait le point sur BFM DICI

Le 21 mai 2025, Camille Galtier était l’invité de BFM DICI. Il est revenu sur deux sujets majeurs de son mandat : les travaux de rénovation du centre-ville et la sécurité. En fin d’entretien, il a également été interrogé sur la perspective des élections municipales de 2026.

Centre-ville : une transformation assumée

Camille Galtier a rappelé que la rénovation du centre-ville faisait consensus dès la campagne municipale de 2020. Toutes les listes, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, avaient souligné la nécessité d’agir.

Il a précisé qu’en deux ans, 30 000 m² d’espaces publics ont été rénovés, soit l’équivalent de trois terrains de football. Il a évoqué la végétalisation, la remise en eau des fontaines, ainsi que la rénovation de plusieurs places publiques.

Même s’il reconnaît les désagréments occasionnés pour les riverains et commerçants, il insiste sur la nécessité d’embellir et de redynamiser le centre-ville.

« Ça aurait été plus simple de ne rien faire. Mais rien n’a été fait pendant trop longtemps. »

Trois inaugurations emblématiques sont annoncées :
– la place Saint-Sauveur ce dimanche
– l’avenue Jean-Giono le 21 juin
– le parc de Drouille le week-end du 12/13 juillet

Travaux : un soutien concret aux commerçants

Face aux impacts des travaux, Camille Galtier a indiqué que la municipalité avait mis en place un dispositif d’indemnisation.

À ce jour :
– 300 000 € ont été versés à des commerçants
– certains ont reçu jusqu’à 25 000 €

À noter que malgré les chantiers, le taux de vacance commerciale est passé de 22 % à 10 % depuis 2020. La preuve, selon lui, que la politique menée fonctionne et qu’une nouvelle dynamique commerciale a émergé dans le cœur de ville.

Sécurité : une stratégie offensive

Camille Galtier a affirmé que la sécurité constitue un pilier de son mandat.

Les chiffres clés :
– 55 caméras avant, 120 désormais
– 25 caméras dans le centre historique (contre 7 auparavant)
– effectifs de police municipale passés de 20 à 30 agents
– une présence étendue : 7 jours sur 7 jusqu’à 1h du matin (contre 5 jours sur 7 jusqu’à 19h auparavant)

Concernant les caméras, il a assumé un désaccord politique avec l’opposition :

« Le taux d’élucidation est passé de 40 % à 60 % en 4 ans. Donc oui, les caméras sont utiles même si elles ne remplacent pas les hommes sur le terrain. »

Municipales 2026 : une décision encore à venir

Interrogé sur une éventuelle candidature à sa réélection, Camille Galtier a déclaré :

« Il me reste six mois de mandat. 96 % de nos engagements ont été réalisés. Quand les 4 % restants seront faits, je pourrai me poser la question. »

Il a ajouté que parmi les chantiers encore en cours figure le projet du quartier de demain, actuellement en phase de conception. Ce projet doit être soumis à validation auprès des habitants.

« Le football doit être un espace de respect, de passion en d’éducation pour notre jeunesse »

TRIBUNE – 04/05/2025

« LE FOOTBALL DOIT ÊTRE UN ESPACE DE RESPECT, DE PASSION ET D’ÉDUCATION POUR NOTRE JEUNESSE »

Face à la multiplication des violences sur et autour des terrains de football, il est temps d’agir avec détermination. Le football est bien plus qu’un sport. Il est une passion populaire, un vecteur de lien social, un formidable outil d’éducation et de dépassement de soi. Sur les terrains comme dans les tribunes, il rassemble, il fait vibrer, il construit. Il doit redevenir une espace d’éducation, de passion et de respect.

Propos menaçants, insultes, pressions sur les officiels, attitude antisportive sur et autour du terrain… Ce type de dérives qui ne cessent d’augmenter et qui portent atteinte au bon déroulement des matches, n’a pas sa place dans le football, quel que soit le niveau. Nous ne pouvons pas fermer les yeux. Nous ne devons pas normaliser l’inacceptable. Car au-delà du résultat d’un match, ce sont nos jeunes qui regardent, qui écoutent, qui reproduisent. Le football doit être une école de vie. Une école où l’on apprend à gagner avec humilité, à perdre avec dignité et à se battre avec loyauté.

En tant qu’ancien joueur, et président d’association, mais également en tant que Maire d’une commune dont le club de football n’est malheureusement pas épargné par la multiplication des faits de violences, j’en appelle à des mesures fortes.

Je soutiens pleinement la nécessité de lever toute forme d’impunité face aux faits portant atteinte à l’intégrité de l’arbitre, qu’ils soient verbaux ou physiques. L’autorité du corps arbitral ne doit jamais être contestée. Elle doit être protégée, de la même manière que le sont les représentants de la justice dans notre société. Une interdiction de stade pour des faits commis en amateur doit valoir en professionnel, et inversement.

Mais la lutte contre ces violences exige aussi de l’exemplarité de chacun des acteurs. Les collectivités locales, comme les fédérations sportives, doivent pleinement assumer leurs responsabilités. J’estime qu’il est nécessaire que la fédération assume pleinement ses responsabilités en matière d’organisation et de sécurisation des matches. Cela suppose que les instances locales, via les districts, agissent collectivement, dans une logique de complémentarité.

Enfin, nous devons faire de nos clubs des lieux de formation humaine, pas seulement sportive. Je suis intimement convaincu qu’un bon éducateur vaut mieux « qu’un simple » entraîneur. Le respect, la pédagogie et la transmission doivent être des principes fondamentaux appliqués rigoureusement. C’est pourquoi je suis favorable à ce que l’octroi de subventions soit conditionné à la présence d’un encadrement diplômé.

J’en appelle à la responsabilité de tous : clubs, éducateurs, parents, supporters. Nous avons un devoir collectif d’exemplarité. Ensemble, refusons la violence verbale ou physique. Ensemble, protégeons nos jeunes et les valeurs que le sport véhicule. À Manosque, nous ferons toujours le choix d’un football qui rassemble, élève et protège. C’est dans cette optique que j’ai récemment écrit à Frédéric THIRIEZ, Président du Comité National de l’Ethique à la Fédération Française de Football, pour appeler à une mobilisation nationale à la hauteur des enjeux.