Un héritage olympique s’ancre à Manosque

Un héritage olympique s’ancre à Manosque

C’est un moment historique pour la ville de Manosque ! La dalle officielle marquant l’arrivée de la Flamme Olympique des Jeux Paris 2024 va s’installer de manière définitive au Parc des Sports de la Rochette. Cet espace, déjà dédié au sport, sera bientôt enrichi d’un terrain de basket 3×3, parfait pour les amateurs de ce sport en plein essor. Cet ajout ne fait pas seulement écho à la ferveur sportive liée aux JO, mais rappelle également que Manosque est une ville où le sport a toujours eu une place importante. Ce projet symbolise la transmission des valeurs olympiques, telles que l’inclusion, l’excellence, et le respect, et offre un lieu où les habitants, petits et grands, pourront s’approprier cet héritage. Michel D’Angelo, figure importante de la ville, souligne d’ailleurs combien cet événement restera gravé dans les mémoires.

Ouverture du 1er Salon de l’Élevage à Manosque

Ouverture du 1er Salon de l'Élevage à Manosque

La Salle Osco Manosco a accueilli le tout premier Salon de l’Élevage dans nos irrésistibles Alpes-de-Haute-Provence, en collaboration avec les Jeunes Agriculteurs 04. Cet événement met en avant la richesse agricole de notre territoire et valorise le travail passionné de nos éleveurs et agriculteurs locaux. 

Sur le territoire de la DLVAgglo, se trouve la plus grande Zone Agricole Protégée de France. À Manosque, plus de 90 % des produits locaux, labellisés et bio, remplissent les assiettes des cantines scolaires, soulignant notre engagement envers une agriculture durable et de qualité.

À l’occasion de ce salon, l’annonce a été faite de la création, dès 2025, d’un fonds communautaire d’aide à l’installation pour soutenir les jeunes agriculteurs de notre région. Un geste fort qui témoigne de notre amour et de notre soutien à ceux qui font vivre notre belle terre de Haute-Provence. ❤️

Signature Officielle du Nouveau Contrat de Ville DLVAgglo

Signature Officielle du Nouveau Contrat de Ville DLVAgglo

Le nouveau Contrat de Ville DLVAgglo pour la période « Quartiers 2030 » a été signé à Manosque, en présence de nombreuses personnalités et partenaires engagés. Parmi eux, Eliane Barreille, Présidente du Département des Alpes de Haute-Provence, le Préfet des Alpes de Haute-Provence, le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale (DASEN), ainsi que de nombreux autres acteurs institutionnels et associatifs.

Ce contrat symbolise un engagement fort envers les quartiers prioritaires de la ville de Manosque. Il s’articule autour du pacte républicain, avec un objectif clair : renforcer les droits et les devoirs de chacun, tout en construisant une communauté solidaire et équitable. Les manosquins sont au cœur de ce projet, et les signataires ont exprimé leur volonté de faire « plus » et surtout de faire « mieux » pour offrir aux habitants de ces quartiers le meilleur des services publics et des opportunités.

Qu’est-ce qu’un Contrat de Ville ?

Le Contrat de Ville est un dispositif clé de la Politique de la Ville, qui vise à améliorer la qualité de vie dans les quartiers prioritaires. Il repose sur un partenariat entre les collectivités locales, l’État, les entreprises, les associations, et les habitants eux-mêmes. Le but est de réduire les inégalités sociales et territoriales, et d’encourager l’insertion, l’accès à l’emploi, la cohésion sociale et le développement économique.

Ce contrat, signé pour une durée déterminée, cible des actions dans plusieurs domaines comme l’éducation, la sécurité, la santé, le logement, et la réussite éducative

Un Engagement Fort pour l’Avenir de Manosque

Avec cette nouvelle étape, DLVAgglo et ses partenaires ambitionnent d’accélérer la transformation des quartiers de Manosque, en s’appuyant sur une approche inclusive et participative. Les habitants sont appelés à jouer un rôle central dans la mise en œuvre de ce projet ambitieux, afin de créer une véritable communauté soudée, fondée sur les valeurs de la République.

L’ensemble des parties prenantes s’accordent sur la nécessité de faire plus, mais surtout de faire mieux pour que les quartiers de Manosque se développent harmonieusement et offrent un cadre de vie épanouissant pour tous leurs habitants.


Cette signature marque donc un tournant pour la ville, avec une volonté partagée d’œuvrer pour un avenir solidaire, inclusif et durable pour tous les Manosquins.

Centre Hospitalier de Manosque : Des Réformes Clés pour Améliorer les Urgences et Attirer de Nouveaux Talents

Centre Hospitalier de Manosque : Des Réformes Clés pour Améliorer les Urgences et Attirer de Nouveaux Médecins

Une importante réunion s’est déroulée la semaine dernière au Centre Hospitalier de Manosque, réunissant les cadres hospitaliers, les élus, le Préfet des Alpes de Haute-Provence, et le nouveau directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS) PACA. Le sujet principal concernait l’audit réalisé au sein du service des urgences de l’établissement.

Les discussions ont notamment porté sur des solutions visant à améliorer l’organisation des soins d’urgence, avec des élus proposant la création d’une Maison Médicale de Garde ou un Centre de soins de premiers recours. Cependant, la Ville de Manosque a déjà une organisation en place reliant la médecine de ville et l’hôpital public, un fait inédit dans le département.

Les changements proposés par les urgentistes manosquins, ainsi que l’arrivée de deux nouveaux médecins, permettent aujourd’hui de mieux gérer les fermetures de journée, bien qu’il reste des difficultés pour assurer les services de nuit. Une des faiblesses de l’hôpital réside dans son isolement administratif par rapport aux grands centres hospitaliers régionaux, comme Aix-en-Provence, Toulon, ou Avignon.

Cependant, des évolutions positives sont en cours pour renforcer l’attractivité du Centre Hospitalier de Manosque, avec l’installation prochaine d’un deuxième IRM, l’extension de l’hôpital avec un espace dédié aux soins palliatifs, ainsi qu’un Centre de formations. Des initiatives telles que des logements et des bourses pour attirer les internes viennent aussi soutenir cette dynamique.

Par ailleurs, des actions au niveau législatif sont urgentes, notamment pour réinstaurer la CAMU (Capacité en Médecine d’Urgence), un sujet que les parlementaires sont encouragés à porter.

Cette réunion marque un pas important vers l’amélioration des services d’urgences et la modernisation du Centre Hospitalier de Manosque, afin de mieux répondre aux besoins de la population.

Entretien avec Sabrina AGRESTI ROUBACHE

Les quartiers prioritaires, une réussite positive

1 / Un Contrat de Ville « territorial »

Retour du « Contrat de Ville » sous la gouvernance des municipalités dans le cas d’une EPCI avec une seule ville présentant des QPV en son sein. Dans cette perspective, nous pourrions prévoir le doublement de dotation initiale de l’agglomération afin d’obtenir un schéma de développement cohérent en terme de solidarité : 1€/Ville Centre = 1€/Communes extérieures

 

2 / Mise en place d’une Dotation de Solidarité Urbaine Communautaire 

Mise en place d’une DSU dans les EPCI ne présentant qu’une seule commune avec des QPV. L’équité territoriale doit se faire au sein d’un territoire avec la prise en compte des populations fragiles. Aujourd’hui, seule la DSC est obligatoire dans les EPCI sans prise en compte règlementaire des communes accueillant les populations fragiles (à travers la loi SRU et la construction de logements sociaux). Pour ces villes-là, cela implique plus de moyens de la part des municipalités : mise en place d’outils de prévention (médiateurs), mise en place d’une scolarité adaptée (écoles REP), mise en place d’outils de répression (Police), mise en place d’outils et de soutien) l’accompagnement (CCAS). Cette liste non exhaustive n’est qu’un exemple des charges liées à l’existence de QPV que seule la « ville-centre » supporte actuellement.

3 / Un « Contrat de Ville » économique

L’obligation d’avoir dans les Contrat de Ville un équilibre entre 3 volets indissociables : Economie, Cohésion Sociale, Cadre de Vie. Trop souvent, le volet « Economie-emploi » est délaissé, au profit des deux autres et est incontestablement sous-représenté dans les Contrats de Ville. Or, c’est bien la somme de ces trois piliers fondamentaux qui peut générer des résultats. A défaut, les Maires se cantonnent à faire de l’animation et à tenter d’embellir les quartiers sans régler les problématiques (souvent économiques) de fond.

 

4 / Des Zones-Franches Urbaines dans les villes moyennes

Les pertes de recettes pouvant être partagées entre l’Etat et la Ville demandeuse : ce système permettrait à la fois de répondre à des enjeux sociaux dans des QPV, favoriser l’emploi des jeunes mais également le développement d’activités, la loi ZAN contraignant nécessairement les grandes métropoles, il va falloir que nous réussissions collectivement à répondre aux défis de la transition écologique tout en continuant à dynamiser nos territoires. Cette politique permettrait aussi d’intégrer pleinement les QPV dans le modèle économique que l’on souhaite développer pour nos villes.

 

5 / Un renouvellement urbain en « quatre-quarts »

Dans les futurs NPNRU : Favoriser le Quatre-Quarts : 1/4 de logements rénovés ; 1/4 de services publics ; 1/4 d’espace public végétalisé ; 1/4 d’économie et de commerces. Un équilibre essentiel pour refaire la ville et faire en sorte que les habitants des QPV ne se sentent pas mis de côté dans le fonctionnement et les usages de la ville.

 

6 / Des entreprises qui s’engagent

L’engagement des entreprises dans les QPV doit être vertueux. Dès lors, il nous faut imaginer des solutions fiscales pour les inciter à s’installer de façon durable. Le développement économique de ces quartiers participe aussi au changement d’image que l’on veut donner aux QPV.

 

7 / Une contractualisation sur 3 ans pour le « Contrat de Ville »

La mise en place dans les QPV d’une contractualisation sur 3 ans permettrait d’offrir de la visibilité à celles et ceux qui s’engagent dans nos quartiers. C’est un gage de qualité des projets et de l’accompagnement proposé aux habitants des QPV.

 

8 / Un fond d’équilibre pour le logement social

Développer du logement social avec la mise en place d’une taxation spécifique sur la vente des terrains privés pour abonder un « fond d’équilibre ». Ce fond permettrait aux bailleurs sociaux d’acquérir le foncier nécessaire à la construction de nouveaux logements sociaux. Aujourd’hui le côut du foncier est rédhibitoire pour bon nombre de bailleurs

sociaux.


9 / Une convention à l’échelle régionale

La création d’une convention régionale permettrait aux élus locaux en charge de la Politique de la Ville
d’échanger sur les politiques mises en place et d’évoquer les réussites et difficultés rencontrées notamment
sur le volet Economie. Trop souvent, les élus locaux font face à de multiples problèmes qui les dépassent et
qui peuvent les décourager.