Le chantier de la décennie pour une réinsertion durable

Et si les bénéficiaires du RSA s’engageaient à la transformation de la zone humide des Laurons, dans le prolongement direct du lac de la Forestière, à Manosque, en un nouveau site naturel protégé…

Le patrimoine naturel manosquin est connu, et reconnu, à travers des sites remarquables comme les forêts de Bellevue et de Pélicier. Cette dernière a d’ailleurs été créée par l’homme au début du vingtième siècle, afin de protéger le sol de l’érosion. Dans les années 30, les plantations, les pistes et ouvrages d’art ont été réalisés dans le cadre d’un programme de lutte contre le chômage. Cette initiative, mixant parfaitement économie et écologie, nous permet aujourd’hui de profiter d’une forêt domaniale de plus de 1000 hectares, essentiellement composée de pins noirs et de chênes verts.

Aujourd’hui, un siècle plus tard, nous proposons de réitérer l’expérience. En mixant économie et écologie, nous pouvons en effet de nouveau enrichir notre patrimoine naturel. En appelant les bénéficiaires du RSA à se saisir d’un enjeu patrimonial local, nous pouvons aboutir à un résultat doublement positif. D’abord parce qu’il s’agit de permettre à des personnes éloignées de l’emploi de retrouver une activité régulière et, donc, de débuter leur réinsertion professionnelle et sociale. Ensuite, parce que cette initiative peut contribuer à la protection et à la valorisation de la zone humide des Laurons, qui s’inscrirait alors dans le prolongement naturel du lac de la Forestière, dont les abords ont également besoin d’être aménagés, afin d’aboutir à une zone naturelle totalement ouverte. C’est pourquoi nous proposons d’allier responsabilité individuelle, droits et devoirs du RSA, et responsabilité collective de la protection de notre planète.

Le secteur des Laurons, aujourd’hui méconnu du grand public, mérite en effet de devenir un véritable havre de paix. Loin de mettre la zone « sous cloche », nous souhaitons au contraire que ce secteur, à haut niveau de potentiel, devienne un site naturel prisé des Manosquins : pour les familles, les générations futures, la faune et la flore. Au départ du lac de pêche de la Forestière, et dans sa continuité directe, il constituerait un nouvel outil de médiation scolaire, afin de sensibiliser un maximum de personnes aux enjeux environnementaux.

C’est pourquoi nous souhaitons la mise en place d’un chantier d’exception. Chantier d’insertion de la décennie, porté par les bénéficiaires du RSA, via une convention exceptionnelle avec le Département des Alpes-de-Haute-Provence. Ce plan de gestion, d’une durée de dix ans, pourrait être encadré par les responsables techniques de la Ville de Manosque.

Marion Magnan et Camille Galtier

Interview sur BFM TV : sécurité, budget, culture et avenir

Le 29 septembre, j’étais invité sur le plateau de l’émission Bonsoir DICI. Cet échange a permis d’aborder plusieurs sujets essentiels pour l’avenir de Manosque.

La sécurité aux abords des écoles

Nous avons d’abord évoqué la sécurité à proximité des établissements scolaires, notamment après un signalement devant l’école du Colombier. Cet épisode a montré l’efficacité de la coopération entre la police municipale et la police nationale, qui a permis une intervention rapide et rassurante pour les familles.

Une consultation citoyenne sur le marché et l’avenue Jean Giono

La ville de Manosque a lancé une consultation citoyenne sur l’avenir de l’implantation du marché et sur la piétonnisation de l’avenue Jean Giono. J’ai rappelé à cette occasion que la consultation est une aide à la décision des élus, un outil précieux pour associer les habitants aux choix de la ville. Les résultats de cette consultation seront rendus début novembre.

Stationnement : mille places gratuites pour dynamiser le commerce

La question du stationnement a également été abordée. J’ai rappelé qu’aucune place n’avait été supprimée et que Manosque propose une politique unique en France : plus de mille places gratuites pendant trois heures, à moins de 100 mètres du centre-ville. Une mesure forte pour soutenir et redynamiser le commerce et encourager la fréquentation du cœur de ville. Les résultats parlent d’eux-mêmes : la vacance commerciale était de 24 % en 2020, elle est aujourd’hui de moins de 10 %.

Un budget maîtrisé malgré la baisse des dotations de l’État

Face à la baisse des dotations, nous avons choisi de rationaliser les dépenses de fonctionnement tout en préservant l’essentiel. Cela nous permet de répondre aux trois enjeux que nous nous étions fixés au début du mandat :

  • Ne pas sacrifier les associations. Cela s’est ainsi traduit par l’augmentation des dotations aux associations sportives et la sanctuarisation des dotations de la culture.
  • Ne pas augmenter les impôts.
  • Avoir des services publics de qualité, accessibles à tous et à moindre coût.

La culture, un pilier pour l’attractivité de Manosque

Contrairement à ce que certains pourraient faire, nous n’avons jamais baissé les subventions à la culture depuis cinq ans. Nous les avons sanctuarisées, car la culture est ce qui nous unit et ce qui fait rayonner Manosque. Les Correspondances, l’œuvre de Jean Giono ou encore le travail d’associations comme Éclat de Lire en sont la preuve. La culture nous relie à notre passé, à notre présent et à l’avenir que nous construisons ensemble.

2026 : réflexion et avenir politique

À l’approche des municipales de 2026, j’ai rappelé que ma décision n’était pas encore prise. Pour l’instant, mon équipe et moi restons concentrés sur les enjeux immédiats, notamment budgétaires.
En revanche, une chose est certaine : Manosque Terre d’Avenir, notre mouvement, prépare l’avenir. J’ai voulu qu’une nouvelle génération prenne ses responsabilités, et c’est déjà le cas. Je suis fier de voir des élus locaux et des personnalités issues de la société civile s’engager pour leur ville. Cette dynamique continuera, avec ou sans moi.

La lumière contre l’obscurantisme

La lumière contre l’obscurantisme

Discours prononcé à l’occasion du lancement des Correspondances de Manosque 2025, le mercredi 24 septembre.

Dans quelques heures, quand le soleil disparaîtra, vous verrez apparaître ici et là, sur la place de l’Hôtel de Ville, ces quelques mots projetés au sol : « Manosque, Ville du Livre ».

Si nous tenions à ce que ces projecteurs soient opérationnels pour Les Correspondances, ce n’est pas uniquement pour parfaire cette inauguration, ni par simple goût de l’innovation.

Non, si nous y tenions autant, c’est pour le symbole. Car au-delà d’un label « Ville du Livre », auquel nous pouvons légitimement aspirer, on parle avant tout de « lumière ».

La lumière, ou plutôt « les » lumières. Celles qui effacent aussi bien l’obscurité que l’obscurantisme. Car oui, une fois n’est pas coutume, je tiens à ce que ce discours soit résolument engagé pour l’avenir.

Je pourrais vous parler du fait qu’à Manosque, plus que n’importe où, la culture ne sert pas de variable d’ajustement budgétaire. À Manosque, la culture est sanctuarisée.

Car protéger la culture, c’est, au final, nous protéger nous-mêmes. Car c’est ce qui nous lie. Dans le présent, dans le passé, dans notre avenir.

Aujourd’hui, je souhaite donc vous parler de campagne. Non pas la campagne des municipales, déjà engagée pour certains. Mais d’une campagne bien plus noble, bien plus importante. Une campagne algéroise qui, apparemment, alternerait entre beauté fulgurante et décrépitude…

« Quand Alger est belle, elle l’est soudainement. Elle prend son monde à contre-pied. On la croit à l’agonie ou morte dans la saleté, enterrée dans la poussière, et hop, elle jaillit dans la lumière. »

Ces mots, ce sont ceux d’un homme de 75 ans, emprisonné depuis un an dans le cadre d’un conflit diplomatique entre deux pays.

Deux pays qui devraient être amis, comme le sont l’Allemagne et la France, malgré leur passé, malgré leur guerre, malgré leurs différences. Mais depuis maintenant plus d’un demi-siècle, la paix n’est pas là ; absente, parfois fuyante, entre la France et l’Algérie, et faisant des dommages collatéraux.

Non, assurément, un écrivain ne devrait pas être enfermé pour ce qu’il est et ce qui le définit, chaque jour de son existence.

Alors, pour ne pas oublier, le visage de Boualem Sansal sera là, à nos côtés durant ces cinq jours, afin que la lecture ait un sens.

Une image pour que Boualem Sansal ne soit pas « enterré dans la poussière ».

Une image pour que Boualem Sansal « jaillisse dans la lumière ».

Ne pas s’enfermer dans un monde sans lumière, déshumanisé et dénué de sens. C’est assurément le pourquoi des Correspondances : aimer la littérature, les romans, la poésie et l’imaginaire que les artistes de l’écriture façonnent au gré des saisons et des années.

Un discours doit être engagé. Je le crois, je le vis, je l’assume. Il me semble important de rappeler qu’une vie vaut une vie, et que le destin de Boualem Sansal ne peut pas nous faire oublier les vies perdues d’enfants palestiniens à Gaza, ou de civils ukrainiens ; ne peut pas effacer le sort d’otages israéliens, de civils africains martyrisés au Soudan, au Congo ou en Éthiopie. Cela ne peut pas effacer non plus la persécution des chrétiens d’Orient au seul prétexte de leur religion.

Je crois depuis mon enfance que la France, c’est autre chose : celle d’un pays où nous vivons côte à côte au-delà de notre couleur de peau, de notre religion, de notre orientation sexuelle ou politique. Je reste persuadé que c’est la terre la plus merveilleuse au monde.

Que la France ne peut être la France sans grandeur.

Que la France est forte quand son peuple est fier.

Que la France est belle quand son peuple est uni.

Et que la France a un avenir radieux devant elle, à la condition qu’elle reste cette République, une et indivisible, promouvant la liberté, l’égalité et la fraternité.

Mesdames et messieurs les auteurs, vous qui nous faites l’honneur de votre présence, mesdames et messieurs les organisateurs, chers festivaliers, chers Manosquins, veuillez me pardonner si ce soir j’ai plus parlé des absents que des présents. Mais il me semblait indispensable de rappeler ici, dans ce festival 2025 qui pourrait être mon dernier, que les absents n’ont pas toujours tort.

1 an après ma démission de la présidence du Conseil de surveillance de l’hôpital de Manosque

Mercredi 16 juillet 2025
Chères manosquines, chers manosquins,

 

Il y a un an, j’ai pris la décision de démissionner de la présidence du Conseil de surveillance de l’hôpital de Manosque. Ce geste fort était une alerte, un cri face à l’inaction de l’État quant à la situation critique de notre système de santé.

 

Depuis, je n’ai cessé de me battre pour vous. Ma démission ne marquait pas un abandon, mais au contraire une volonté de porter le combat autrement, avec détermination.

 

Aujourd’hui, le constat reste préoccupant et vous l’aurez constaté par vos lectures quotidiennes, notre système à l’échelle départementale est fragile. Pour faire face à l’afflux estival, une régulation spécifique a dû être mise en place pour l’ensemble des services d’urgence du département. Ce n’est pas acceptable qu’un service à la population aussi essentiel soit sacrifié et que l’État s’accommode de ce fonctionnement.

 

Je ne peux que regretter l’inaction face à mes alertes répétées pendant plus de trois ans. Les premières fermetures des urgences de Manosque ont démarré en janvier 2022 et personne ne s’en est ému, ni révolté, aucun représentant de l’État, ni aucun élu, mise à part mon équipe municipale et moi-même.

 

Ce n’est que lorsque l’ensemble des services hospitaliers du département a vacillé, c’est-à-dire en ce début d’année 2025, que l’État a enfin commencé à réagir. Cette absence de prise de conscience est grave : garantir un accès aux soins digne, partout et pour tous, est une compétence régalienne de l’État.

 

Malgré tout, des signes d’espoir émergent. Des médecins urgentistes ont été récemment recrutés, portant le service des urgences à 11 médecins (contre 7 auparavant) et permettant une ouverture systématique le jour (99% d’ouverture ces 10 derniers mois le jour, quand nous étions à 85% sur la période précédente). La direction de l’hôpital travaille également activement à une ouverture de nuit qui ne peut se matérialiser qu’avec l’arrivée de 2 ou 3 urgentistes supplémentaires pour un fonctionnement équilibré et afin de ne pas fragiliser les ouvertures de jour.

 

Le projet d’extension du bâtiment de l’hôpital est toujours engagé pour y accueillir les formations paramédicales mais également offrir un espace adapté et digne, pour l’accompagnement à la fin de vie. En effet, l’ensemble des collectivités du territoire (Région, Département, DLVA et les communes de l’Agglomération) ont accepté de participer à ce projet indispensable de 3 millions d’euros pour un financement par les collectivités à hauteur de 50%.

 

Tous les partenaires sont mobilisés pour œuvrer à l’attractivité de notre centre hospitalier, au bien-être des patients en soin palliatif, mais également pour garder nos étudiants dans notre département, et constituer un vrai pôle de santé identifié dans tout dans le sud du Département. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, doit le devenir demain.

 

L’hôpital toujours dans cette ambition d’attractivité, a été lauréat, après la labellisation de sa maternité « amis des bébés », d’un projet d’accompagnement des adolescents et des enfants dans la souffrance mentale. Un projet qui fait écho à celui porté par la Ville, à travers son CCAS autour de la santé mentale. Un accompagnement aux soins de la population en souffrance, sur un des sujets majeurs de notre temps, qui permettra demain d’être une ville toujours plus inclusive et où il fait bon vivre.

 

Aux côtés des acteurs de la santé et avec l’ensemble de mon équipe municipale, je reste mobilisé et engagé pour renforcer l’offre de soins sur notre territoire. C’est ensemble, avec responsabilité et lucidité, que nous devons faire mieux.

Hydrogène : pourquoi je me suis officiellement positionné en faveur des projets qui impactent Manosque et DLVAgglo

Du 2 avril au 13 juillet, un débat global ouvert au public a été organisé au sujet des « projets de réindustrialisation et liés à la décarbonation, sur le territoire de Fos-sur-Mer, de l’étang de Berre et les territoires connexes ». Il a été officiellement porté par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Derrière l’expression officielle « territoires connexes », Manosque et DLVAgglo sont directement concernés par trois projets en lien avec le transport, la production et le stockage d’hydrogène « vert » (c’est-à-dire issu d’une ressource renouvelable).

Ces trois projets concernent :

  • le transport, avec le projet porté par Natran d’un 3e pipeline entre Fos-sur-Mer et Manosque. Il en existe déjà un pour les hydrocarbures et un pour le gaz ; le troisième serait donc installé sur un tracé similaire, déjà existant.
  • l’électrolyseur, porté par Engie, qui permettrait de convertir une énergie intermittente issue de sources renouvelables, en énergie stockable, décarbonée et utilisable à la demande. Il devrait être construit sur une ancienne carrière située à Villeneuve. Un terrain qui préserve à la fois les intérêts des habitants et des agriculteurs puisqu’il n’est ni en zone naturelle, ni en zone anthropisée, ni en zone agricole protégée.
  • le stockage d’hydrogène, dans les cavités salines de Géométhane et, à moyen terme, très probablement, de Géosel.

La CNDP a organisé plusieurs rendez-vous sur notre territoire : un stand de « débat mobile » installé sur le marché de Manosque, et deux réunions publiques (une à Manosque et une à Villeneuve). Comme j’ai pu le rappeler lors de ces rendez-vous, et par voie de presse, l’enjeu de ce débat est de parvenir à répondre, collectivement, à des questions simples afin de dessiner, ensemble, le territoire que nous voulons, à Manosque et sur l’ensemble des communes de DLVAgglo.

Il y a tout d’abord une question fondamentale, liée à la souveraineté énergétique nationale. Cette question, ramenée à l’échelle locale, est la suivante : quelle énergie voulons-nous dans les cavités de Géométhane et Géosel ? Nous avons le choix entre de l’énergie noire, fossile, polluante et étrangère. Ou de l’énergie verte, produite en Europe. Mon choix est évidemment tourné vers la solution locale et renouvelable, afin de ne pas être condamné à dépendre de ressources étrangères.

Ce choix stratégique s’appuie sur un projet territorial en accord avec nos principes. Je tiens en effet à rappeler ici que le projet Hygreen a fortement évolué depuis l’époque où certains envisageaient l’implantation de 1500 hectares de panneaux photovoltaïques.

Cette hérésie était inacceptable, aussi bien d’un point de vue sociétal qu’environnemental. Dans le projet actuel, l’électricité sera produite en Espagne et au Portugal, et elle pourra être complétée, à la marge, par de la production solaire locale.

Enfin, en tant que Maire de Manosque et Président de la Communauté d’Agglomération DLVAgglo, je tiens à insister à nouveau sur un point majeur : aucune ressource financière de DLVAgglo, ou des communes de Manosque, Volx ou Villeneuve, n’ira dans ce projet. C’est un projet industriel dans lequel la collectivité assume ses responsabilités : protéger la population et les intérêts du territoire. En revanche, il ne fait aucun doute que ce projet va générer des investissements massifs, à hauteur d’un milliard d’euros. Les retombées économiques seront également importantes pour les entreprises de travaux publics, mais également en termes de ressources fiscales pour les communes et la communauté d’agglomération. Nous pouvons raisonnablement les estimer à un million d’euros par an.

C’est pour l’ensemble de ces raisons (qu’elles soient environnementales, territoriales, économiques voire philosophiques), que j’ai tenu à contribuer au débat, via un cahier d’acteur, afin d’officialiser mon soutien à ces projets.

L’ensemble des contributions officielles, dans le cadre du débat public, sont disponibles sur le site de la CNDP : cliquez ici

Chômage dans le bassin d’emploi de Manosque : Une baisse spectaculaire et un taux historiquement bas

Manosque, le 2 juillet 2025
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La zone d’emploi de Manosque, qui correspond en très grande partie aux communes de notre agglomération, enregistre une baisse majeure du taux de chômage depuis 30 ans, passant de 9,4 % à 7,9 %.
Cette baisse débute réellement en 2015, quand le bassin d’emploi de Manosque affiche son taux de chômage le plus élevé avec 11,9 %, derrière les chiffres régionaux (11,5 %), nationaux (10,2 %) et ceux de la zone de Digne (10,9 %).
En 10 ans, notre territoire fait donc plus que rattraper son retard : il enregistre sa plus forte baisse avec 4 points de moins (contre 3,1 à l’échelle nationale, 3,8 à l’échelle régionale et 3,3 pour Digne).

Ces bons résultats, qui demandent à être confirmés et amplifiés, sont le fruit d’une politique concrète et coordonnée sur le terrain, aussi bien à l’échelle de la Ville de Manosque que de la Communauté d’Agglomération.

Ils s’appuient en effet sur :

  • Notre volonté de développement de formations professionnelles, en partenariat avec l’ensemble des acteurs du secteur (Lycée des Métiers, Lycée des Iscles, Greta, Eco-Campus, CCIT 04, ADF…)
  • Notre politique publique tournée vers l’investissement (45 millions d’euros en 2024, objectif de 50 millions en 2025)
  • Notre centre social, véritable moteur d’insertion pour notre jeunesse, notamment dans les Quartiers Prioritaires de la Ville
  • Notre promotion de l’activité commerciale du centre-ville de Manosque avec la requalification du cœur de ville, qui représente un investissement communal de près de 6 millions d’euros
  • Notre agglomération qui se positionne aux côtés des entrepreneurs afin de contribuer à la création et à la pérennisation d’un environnement de travail de qualité au travers d’un plan ambitieux (à hauteur de 1 million d’euros par an), dédié à la requalification des parcs d’activités
  • Notre accompagnement, via les trois fonds d’accompagnement que nous avons mis en place (soit un investissement de 250 000 euros par an) afin de faciliter, pérenniser et développer les installations sur notre territoire. Ces fonds concernent les TPE, les artisans, les commerçants et les nouvelles exploitations agricoles. Des fonds qui viennent compléter les aides mises en place par la Région Sud PACA.

Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver 2030 : des annonces structurantes pour les Alpes du Sud

Communiqué de presse

Manosque, le 27 Juin 2025

Camille GALTIER, Maire de Manosque, Président de DLVAgglo, Conseiller départemental des Alpes-de-Haute-Provence salue les annonces faites ce jour à Briançon par François BAYROU, Premier ministre, dans le cadre du comité interministériel consacré à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 qui se tenait ce jour à Briançon.

Parmi les priorités évoquées, un plan d’investissement de 520 millions d’euros pour les transports, qui devrait ainsi permettra la modernisation des infrastructures ferroviaires et routières et constitue ainsi une avancée majeure pour nos territoires alpins.

« Nous partageons avec enthousiasme cette ambition portée par l’État et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les JO 2030 doivent être un levier pour accélérer des chantiers attendus depuis des décennies. Le désenclavement de nos vallées n’est pas une option : c’est une nécessité vitale pour nos habitants, nos entreprises et l’avenir de notre jeunesse », souligne Camille GALTIER qui réaffirme que la modernisation de la ligne Marseille-Briançon, annoncée le 5 mai dernier et portée conjointement par l’État et la Région, reste un maillon central de cette stratégie d’accessibilité et de mobilité durable, dans la perspective de 2030. « Elle permet non seulement de connecter plus efficacement les Alpes à la Méditerranée, mais aussi de placer Manosque à seulement 30 minutes d’Aix-en-Provence et 1 heure de Marseille en transport en commun. Cette amélioration majeure de l’accessibilité contribuera de façon significative à l’attractivité économique et au dynamique de Manosque et plus largement des Alpes de Haute-Provence, tout en encourageant des mobilités plus durables et respectueuses de l’environnement » ajoute Camille GALTIER.

Le Maire de Manosque tient à remercier chaleureusement Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour son engagement déterminé, qui a permis non seulement d’accueillir les JO 2023, mais également de moderniser nos infrastructures ferroviaires et routières. Il salue également l’implication forte du Maire de Briançon, Arnaud MURGIA, qui porte la voix des territoires alpins avec clarté et efficacité.

Et de conclure : « À l’heure où nous devons concilier performance environnementale, solidarité territoriale et développement économique, ces engagements montrent que ce territoire, longtemps délaissé, ne sera désormais plus laissé sur le bas-côté. ».

Une journée historique pour les échanges culturels entre Manosque et Hengzhou

Une journée historique pour les échanges culturels entre Manosque et Hengzhou

Communiqué de presse – Manosque, le 4 juin 2025

Ce mardi 3 juin, Camille GALTIER, Maire de Manosque, Président de DLVAgglo, Conseiller départemental des Alpes-de-Haute-Provence, a signé avec LIAO ZHIQI, Maire de Hengzhou, une lettre d’intention pour engager un jumelage entre les deux villes.

Cette entente, initiée en février 2024 par le Consul de Chine lors de sa venue à Manosque, est une chance unique pour le territoire manosquin de s’ouvrir à la culture chinoise, et de faire découvrir aux habitants de Hengzhou notre savoir-faire local et nos coutumes provençales.

La Provence, chère à notre cœur, s’invitera désormais en Chine, comme l’a précisé Paul AUDAN, Vice-président de DLVAgglo délégué au tourisme, à l’initiative du partenariat économique de 2019 entre DLVAgglo et Nanning.

Cette signature acte la fin d’une première partie de ce déplacement officiel à Nanning, capitale régionale du Guangxi. Une économie prospère pour le développement de l’agritech au service de l’activité agricole, de l’énergie verte sous toutes ses formes, et de la capitale mondiale du jasmin : Hengzhou.

Sécurité à Manosque : 5 actions pour demain

Sécurité à Manosque : 5 actions pour demain

Chers Adhérents,

Suite à notre premier « Entretien de l’Avenir » consacré à la sécurité avec l’excellent Rudy Manna, je tenais à vous présenter les pistes concrètes qui ont émergé de nos riches échanges et qui sont actuellement à l’étude pour renforcer la sécurité à Manosque.

1) Reconnaissance faciale avec les caméras

Notre ville bénéficie d’ores et déjà d’une technologie de pointe combinant l’identification des véhicules et des personnes. Les caméras seraient enrichies d’un système de reconnaissance faciale pour identifier automatiquement les individus recherchés.

Cette avancée nécessite toutefois un encadrement juridique strict car, comme le précise la CNIL, « la reconnaissance faciale doit être prévue par une loi ou un décret, après avis de la CNIL ». Nous travaillons donc à établir un cadre d’utilisation respectueux des libertés individuelles.

2) Utilisation des drones pour la sécurité publique

La loi RPSI (Responsabilité Pénale et Sécurité Intérieure) de janvier 2022 autorise désormais les services de police à utiliser des drones équipés de caméras. Cette technologie offre une capacité de surveillance aérienne rapide et efficace, particulièrement précieuse lors d’événements publics ou d’opérations complexes.

Nous sommes en discussion avec la préfecture pour obtenir les autorisations nécessaires, qui devront être délivrées par décision écrite et motivée du préfet, conformément à la réglementation en vigueur.

3) Amendes forfaitaires délictuelles par la Police Municipale

Nous étudions l’extension des compétences de notre Police Municipale pour lui permettre de délivrer des Amendes Forfaitaires Délictuelles (AFD). Ces amendes constituent une sanction pénale directe pour certains délits mineurs, sans passer par un procès au tribunal correctionnel.

La loi LOPMI a déjà élargi ce dispositif à 41 délits, et une proposition est actuellement examinée à l’Assemblée nationale pour inclure notamment le délit d’usage illicite de stupéfiants dans les prérogatives de la Police Municipale, renforçant ainsi son efficacité sur notre territoire.

4) Radars sous l’autorité du Maire avec recettes communales

Depuis mars 2024, avec la publication du décret d’application de la loi 3DS du 21 février 2022, les communes sont désormais autorisées à installer leurs propres radars automatiques.

Nous travaillons à la mise en place de ce dispositif qui nous permettrait de mieux contrôler la sécurité routière sur notre territoire et d’envisager que tout ou partie des recettes générées revienne directement à la commune, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

5) Fermeture des épiceries de nuit à 22h

Nous avons obtenu auprès du préfet un arrêté qui entrera en vigueur le 1er juin pour réguler les horaires des épiceries de nuit, avec une fermeture obligatoire à 22h. Cette mesure, déjà éprouvée dans d’autres villes comme Marseille ou Épinal, vise à réduire les nuisances sonores nocturnes, prévenir les regroupements tardifs et limiter les dégradations de l’espace public.

La légalité de ce type d’arrêté a récemment été confirmée par plusieurs tribunaux administratifs, qui reconnaissent que « l’ouverture nocturne trouble le voisinage » et constitue un motif valable de restriction.

Notre vision pour une sécurité renforcée

Ces cinq propositions incarnent notre engagement pour une ville plus sûre et plus paisible. Elles combinent innovations technologiques et mesures réglementaires pour répondre aux défis contemporains de la sécurité urbaine.

Nous sommes convaincus que ces initiatives, une fois pleinement déployées, contribueront significativement à améliorer votre quotidien et la qualité de vie à Manosque.

Prochain « Entretien de l’Avenir » : La Santé

Rendez-vous le lundi 26 mai à 18h

Je vous invite chaleureusement à notre second « Entretien de l’Avenir » qui portera sur le thème essentiel de la santé. Cet événement promet d’être aussi enrichissant que le premier, avec des intervenants de qualité et des propositions concrètes pour améliorer l’accès aux soins dans notre territoire.

Votre participation active à ces débats est précieuse pour construire ensemble le Manosque de demain.

Dans l’attente de vous retrouver nombreux le 26 mai, je vous adresse mes plus cordiales salutations.

Yann Crouhy
Secrétaire Général