Sécurité à Manosque : 5 actions pour demain

Sécurité à Manosque : 5 actions pour demain

Chers Adhérents,

Suite à notre premier « Entretien de l’Avenir » consacré à la sécurité avec l’excellent Rudy Manna, je tenais à vous présenter les pistes concrètes qui ont émergé de nos riches échanges et qui sont actuellement à l’étude pour renforcer la sécurité à Manosque.

1) Reconnaissance faciale avec les caméras

Notre ville bénéficie d’ores et déjà d’une technologie de pointe combinant l’identification des véhicules et des personnes. Les caméras seraient enrichies d’un système de reconnaissance faciale pour identifier automatiquement les individus recherchés.

Cette avancée nécessite toutefois un encadrement juridique strict car, comme le précise la CNIL, « la reconnaissance faciale doit être prévue par une loi ou un décret, après avis de la CNIL ». Nous travaillons donc à établir un cadre d’utilisation respectueux des libertés individuelles.

2) Utilisation des drones pour la sécurité publique

La loi RPSI (Responsabilité Pénale et Sécurité Intérieure) de janvier 2022 autorise désormais les services de police à utiliser des drones équipés de caméras. Cette technologie offre une capacité de surveillance aérienne rapide et efficace, particulièrement précieuse lors d’événements publics ou d’opérations complexes.

Nous sommes en discussion avec la préfecture pour obtenir les autorisations nécessaires, qui devront être délivrées par décision écrite et motivée du préfet, conformément à la réglementation en vigueur.

3) Amendes forfaitaires délictuelles par la Police Municipale

Nous étudions l’extension des compétences de notre Police Municipale pour lui permettre de délivrer des Amendes Forfaitaires Délictuelles (AFD). Ces amendes constituent une sanction pénale directe pour certains délits mineurs, sans passer par un procès au tribunal correctionnel.

La loi LOPMI a déjà élargi ce dispositif à 41 délits, et une proposition est actuellement examinée à l’Assemblée nationale pour inclure notamment le délit d’usage illicite de stupéfiants dans les prérogatives de la Police Municipale, renforçant ainsi son efficacité sur notre territoire.

4) Radars sous l’autorité du Maire avec recettes communales

Depuis mars 2024, avec la publication du décret d’application de la loi 3DS du 21 février 2022, les communes sont désormais autorisées à installer leurs propres radars automatiques.

Nous travaillons à la mise en place de ce dispositif qui nous permettrait de mieux contrôler la sécurité routière sur notre territoire et d’envisager que tout ou partie des recettes générées revienne directement à la commune, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

5) Fermeture des épiceries de nuit à 22h

Nous avons obtenu auprès du préfet un arrêté qui entrera en vigueur le 1er juin pour réguler les horaires des épiceries de nuit, avec une fermeture obligatoire à 22h. Cette mesure, déjà éprouvée dans d’autres villes comme Marseille ou Épinal, vise à réduire les nuisances sonores nocturnes, prévenir les regroupements tardifs et limiter les dégradations de l’espace public.

La légalité de ce type d’arrêté a récemment été confirmée par plusieurs tribunaux administratifs, qui reconnaissent que « l’ouverture nocturne trouble le voisinage » et constitue un motif valable de restriction.

Notre vision pour une sécurité renforcée

Ces cinq propositions incarnent notre engagement pour une ville plus sûre et plus paisible. Elles combinent innovations technologiques et mesures réglementaires pour répondre aux défis contemporains de la sécurité urbaine.

Nous sommes convaincus que ces initiatives, une fois pleinement déployées, contribueront significativement à améliorer votre quotidien et la qualité de vie à Manosque.

Prochain « Entretien de l’Avenir » : La Santé

Rendez-vous le lundi 26 mai à 18h

Je vous invite chaleureusement à notre second « Entretien de l’Avenir » qui portera sur le thème essentiel de la santé. Cet événement promet d’être aussi enrichissant que le premier, avec des intervenants de qualité et des propositions concrètes pour améliorer l’accès aux soins dans notre territoire.

Votre participation active à ces débats est précieuse pour construire ensemble le Manosque de demain.

Dans l’attente de vous retrouver nombreux le 26 mai, je vous adresse mes plus cordiales salutations.

Yann Crouhy
Secrétaire Général

Rénovation, sécurité, avenir : Camille GALTIER fait le point sur BFM DICI

Camille Galtier sur BFM DICI

 

Rénovation, sécurité, avenir : Camille GALTIER fait le point sur BFM DICI

Le 21 mai 2025, Camille Galtier était l’invité de BFM DICI. Il est revenu sur deux sujets majeurs de son mandat : les travaux de rénovation du centre-ville et la sécurité. En fin d’entretien, il a également été interrogé sur la perspective des élections municipales de 2026.

Centre-ville : une transformation assumée

Camille Galtier a rappelé que la rénovation du centre-ville faisait consensus dès la campagne municipale de 2020. Toutes les listes, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, avaient souligné la nécessité d’agir.

Il a précisé qu’en deux ans, 30 000 m² d’espaces publics ont été rénovés, soit l’équivalent de trois terrains de football. Il a évoqué la végétalisation, la remise en eau des fontaines, ainsi que la rénovation de plusieurs places publiques.

Même s’il reconnaît les désagréments occasionnés pour les riverains et commerçants, il insiste sur la nécessité d’embellir et de redynamiser le centre-ville.

« Ça aurait été plus simple de ne rien faire. Mais rien n’a été fait pendant trop longtemps. »

Trois inaugurations emblématiques sont annoncées :
– la place Saint-Sauveur ce dimanche
– l’avenue Jean-Giono le 21 juin
– le parc de Drouille le week-end du 12/13 juillet

Travaux : un soutien concret aux commerçants

Face aux impacts des travaux, Camille Galtier a indiqué que la municipalité avait mis en place un dispositif d’indemnisation.

À ce jour :
– 300 000 € ont été versés à des commerçants
– certains ont reçu jusqu’à 25 000 €

À noter que malgré les chantiers, le taux de vacance commerciale est passé de 22 % à 10 % depuis 2020. La preuve, selon lui, que la politique menée fonctionne et qu’une nouvelle dynamique commerciale a émergé dans le cœur de ville.

Sécurité : une stratégie offensive

Camille Galtier a affirmé que la sécurité constitue un pilier de son mandat.

Les chiffres clés :
– 55 caméras avant, 120 désormais
– 25 caméras dans le centre historique (contre 7 auparavant)
– effectifs de police municipale passés de 20 à 30 agents
– une présence étendue : 7 jours sur 7 jusqu’à 1h du matin (contre 5 jours sur 7 jusqu’à 19h auparavant)

Concernant les caméras, il a assumé un désaccord politique avec l’opposition :

« Le taux d’élucidation est passé de 40 % à 60 % en 4 ans. Donc oui, les caméras sont utiles même si elles ne remplacent pas les hommes sur le terrain. »

Municipales 2026 : une décision encore à venir

Interrogé sur une éventuelle candidature à sa réélection, Camille Galtier a déclaré :

« Il me reste six mois de mandat. 96 % de nos engagements ont été réalisés. Quand les 4 % restants seront faits, je pourrai me poser la question. »

Il a ajouté que parmi les chantiers encore en cours figure le projet du quartier de demain, actuellement en phase de conception. Ce projet doit être soumis à validation auprès des habitants.

Camille Galtier parmi les 100 élus à suivre en 2025

Communiqué de presse

Le 6 mai 2025

La Ville de Manosque fière d’annoncer la distinction de Camille GALTIER dans le palmarès des 100 élus à suivre en 2025

La Ville de Manosque est heureuse d’annoncer que son maire, Camille GALTIER, figure cette année dans le prestigieux palmarès national des « 100 élus à suivre en 2025 », dévoilé ce mercredi 30 avril au Sénat par le Cercle des élus locaux et l’Institut Quorum.

Ce classement met à l’honneur une nouvelle génération d’élus engagés, innovants et porteurs de solutions concrètes pour leur territoire. À seulement 33 ans, Camille GALTIER rejoint ainsi une sélection de personnalités politiques locales reconnues pour leur impact, leur énergie et leur vision de l’action publique.

Dans ce palmarès national, Camille GALTIER figure ainsi parmi 99 autres élus : Maires, Présidents d’intercommunalités, Conseillers départementaux ou régionaux… une distinction qui vient saluer son action sur 5 ans, et la dynamique collective impulsée à Manosque depuis le début de son mandat en 2020.

« Le mandat d’élu local est exigeant, parfois rude, surtout lorsque l’on choisit d’engager de nombreux chantiers de fond pour transformer durablement la ville. Mais servir l’intérêt général reste, pour moi, l’un des plus grands honneurs. Cette reconnaissance me touche autant car m’honore car elle salue non seulement un engagement personnel mais aussi et surtout le travail collectif que nous menons avec les élus de la majorité mais également avec les agents de la ville et de l’agglomération au service des habitants. Cela nous encourage à poursuivre, avec détermination et humilité », déclare Camille GALTIER.

Cette reconnaissance s’inscrit dans une dynamique de rayonnement grandissante pour la Ville de Manosque, qui a récemment été :

  • Ville hôte des rencontres régionales Action Logement, illustrant l’engagement local en faveur d’une politique de logement raisonnée, sans consommation foncière supplémentaire.
  • Territoire d’accueil de la rencontre régionale de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), démontrant la pertinence des actions menées localement.
  • Ville accueil du prochain séminaire national des Managers de Cœur de Ville, renforçant son rôle moteur dans les projets de revitalisation urbaine à l’échelle nationale.
  • Sélectionnée parmi 10 villes dans le cadre de l’expérimentation nationale « Quartiers de demain » (QDD), confortant l’engagement de Manosque en faveur d’une transition urbaine innovante, durable et centrée sur la qualité de vie.

Le rapport complet « Nos élus ont du talent – 100 élus locaux à suivre en 2025 » est disponible sur Palmarès des Élus Locaux à suivre en 2025.

« Le football doit être un espace de respect, de passion en d’éducation pour notre jeunesse »

TRIBUNE – 04/05/2025

« LE FOOTBALL DOIT ÊTRE UN ESPACE DE RESPECT, DE PASSION ET D’ÉDUCATION POUR NOTRE JEUNESSE »

Face à la multiplication des violences sur et autour des terrains de football, il est temps d’agir avec détermination. Le football est bien plus qu’un sport. Il est une passion populaire, un vecteur de lien social, un formidable outil d’éducation et de dépassement de soi. Sur les terrains comme dans les tribunes, il rassemble, il fait vibrer, il construit. Il doit redevenir une espace d’éducation, de passion et de respect.

Propos menaçants, insultes, pressions sur les officiels, attitude antisportive sur et autour du terrain… Ce type de dérives qui ne cessent d’augmenter et qui portent atteinte au bon déroulement des matches, n’a pas sa place dans le football, quel que soit le niveau. Nous ne pouvons pas fermer les yeux. Nous ne devons pas normaliser l’inacceptable. Car au-delà du résultat d’un match, ce sont nos jeunes qui regardent, qui écoutent, qui reproduisent. Le football doit être une école de vie. Une école où l’on apprend à gagner avec humilité, à perdre avec dignité et à se battre avec loyauté.

En tant qu’ancien joueur, et président d’association, mais également en tant que Maire d’une commune dont le club de football n’est malheureusement pas épargné par la multiplication des faits de violences, j’en appelle à des mesures fortes.

Je soutiens pleinement la nécessité de lever toute forme d’impunité face aux faits portant atteinte à l’intégrité de l’arbitre, qu’ils soient verbaux ou physiques. L’autorité du corps arbitral ne doit jamais être contestée. Elle doit être protégée, de la même manière que le sont les représentants de la justice dans notre société. Une interdiction de stade pour des faits commis en amateur doit valoir en professionnel, et inversement.

Mais la lutte contre ces violences exige aussi de l’exemplarité de chacun des acteurs. Les collectivités locales, comme les fédérations sportives, doivent pleinement assumer leurs responsabilités. J’estime qu’il est nécessaire que la fédération assume pleinement ses responsabilités en matière d’organisation et de sécurisation des matches. Cela suppose que les instances locales, via les districts, agissent collectivement, dans une logique de complémentarité.

Enfin, nous devons faire de nos clubs des lieux de formation humaine, pas seulement sportive. Je suis intimement convaincu qu’un bon éducateur vaut mieux « qu’un simple » entraîneur. Le respect, la pédagogie et la transmission doivent être des principes fondamentaux appliqués rigoureusement. C’est pourquoi je suis favorable à ce que l’octroi de subventions soit conditionné à la présence d’un encadrement diplômé.

J’en appelle à la responsabilité de tous : clubs, éducateurs, parents, supporters. Nous avons un devoir collectif d’exemplarité. Ensemble, refusons la violence verbale ou physique. Ensemble, protégeons nos jeunes et les valeurs que le sport véhicule. À Manosque, nous ferons toujours le choix d’un football qui rassemble, élève et protège. C’est dans cette optique que j’ai récemment écrit à Frédéric THIRIEZ, Président du Comité National de l’Ethique à la Fédération Française de Football, pour appeler à une mobilisation nationale à la hauteur des enjeux.

Entretien avec Sabrina AGRESTI ROUBACHE

Les quartiers prioritaires, une réussite positive

1 / Un Contrat de Ville « territorial »

Retour du « Contrat de Ville » sous la gouvernance des municipalités dans le cas d’une EPCI avec une seule ville présentant des QPV en son sein. Dans cette perspective, nous pourrions prévoir le doublement de dotation initiale de l’agglomération afin d’obtenir un schéma de développement cohérent en terme de solidarité : 1€/Ville Centre = 1€/Communes extérieures

 

2 / Mise en place d’une Dotation de Solidarité Urbaine Communautaire 

Mise en place d’une DSU dans les EPCI ne présentant qu’une seule commune avec des QPV. L’équité territoriale doit se faire au sein d’un territoire avec la prise en compte des populations fragiles. Aujourd’hui, seule la DSC est obligatoire dans les EPCI sans prise en compte règlementaire des communes accueillant les populations fragiles (à travers la loi SRU et la construction de logements sociaux). Pour ces villes-là, cela implique plus de moyens de la part des municipalités : mise en place d’outils de prévention (médiateurs), mise en place d’une scolarité adaptée (écoles REP), mise en place d’outils de répression (Police), mise en place d’outils et de soutien) l’accompagnement (CCAS). Cette liste non exhaustive n’est qu’un exemple des charges liées à l’existence de QPV que seule la « ville-centre » supporte actuellement.

3 / Un « Contrat de Ville » économique

L’obligation d’avoir dans les Contrat de Ville un équilibre entre 3 volets indissociables : Economie, Cohésion Sociale, Cadre de Vie. Trop souvent, le volet « Economie-emploi » est délaissé, au profit des deux autres et est incontestablement sous-représenté dans les Contrats de Ville. Or, c’est bien la somme de ces trois piliers fondamentaux qui peut générer des résultats. A défaut, les Maires se cantonnent à faire de l’animation et à tenter d’embellir les quartiers sans régler les problématiques (souvent économiques) de fond.

 

4 / Des Zones-Franches Urbaines dans les villes moyennes

Les pertes de recettes pouvant être partagées entre l’Etat et la Ville demandeuse : ce système permettrait à la fois de répondre à des enjeux sociaux dans des QPV, favoriser l’emploi des jeunes mais également le développement d’activités, la loi ZAN contraignant nécessairement les grandes métropoles, il va falloir que nous réussissions collectivement à répondre aux défis de la transition écologique tout en continuant à dynamiser nos territoires. Cette politique permettrait aussi d’intégrer pleinement les QPV dans le modèle économique que l’on souhaite développer pour nos villes.

 

5 / Un renouvellement urbain en « quatre-quarts »

Dans les futurs NPNRU : Favoriser le Quatre-Quarts : 1/4 de logements rénovés ; 1/4 de services publics ; 1/4 d’espace public végétalisé ; 1/4 d’économie et de commerces. Un équilibre essentiel pour refaire la ville et faire en sorte que les habitants des QPV ne se sentent pas mis de côté dans le fonctionnement et les usages de la ville.

 

6 / Des entreprises qui s’engagent

L’engagement des entreprises dans les QPV doit être vertueux. Dès lors, il nous faut imaginer des solutions fiscales pour les inciter à s’installer de façon durable. Le développement économique de ces quartiers participe aussi au changement d’image que l’on veut donner aux QPV.

 

7 / Une contractualisation sur 3 ans pour le « Contrat de Ville »

La mise en place dans les QPV d’une contractualisation sur 3 ans permettrait d’offrir de la visibilité à celles et ceux qui s’engagent dans nos quartiers. C’est un gage de qualité des projets et de l’accompagnement proposé aux habitants des QPV.

 

8 / Un fond d’équilibre pour le logement social

Développer du logement social avec la mise en place d’une taxation spécifique sur la vente des terrains privés pour abonder un « fond d’équilibre ». Ce fond permettrait aux bailleurs sociaux d’acquérir le foncier nécessaire à la construction de nouveaux logements sociaux. Aujourd’hui le côut du foncier est rédhibitoire pour bon nombre de bailleurs

sociaux.


9 / Une convention à l’échelle régionale

La création d’une convention régionale permettrait aux élus locaux en charge de la Politique de la Ville
d’échanger sur les politiques mises en place et d’évoquer les réussites et difficultés rencontrées notamment
sur le volet Economie. Trop souvent, les élus locaux font face à de multiples problèmes qui les dépassent et
qui peuvent les décourager.